samedi 31 janvier 2015

Chronique de lecture: Petite Soeur Blanche de Lloris Murail

Me revoilà pour une nouvelle chronique sur Petite Sœur Blanche (anciennement Afirik), premier tome de Les Cornes d'Ivoires de Lloris Murail. 


Alors, déjà, l'acquisition de ce livre:
J'en avais entendu parler sur Je Bouquine, quand je l'avais vu à la fête du livre à St Etienne (dans le 42 pour les non-connaisseurs), j'avais un peu parlé avec  l'auteur, et j'avais fini par acheté la version poche (avec une couverture qui me plaisait moins que la version grand format, mais bon). Je suis sortie avec mon tome et une petite dédicace. 

Je dois préciser que j'avais une énorme attente sur ce livre. Vraiment. 




Au collège, j'avais lu les 3 premiers tomes de Malorie Blackman, Entre Chien et Loup, La couleur de la haine et Le choix d'aimer. Je n'avais pas pu lire le 4ème qui n'était pas présent au CDI. Ces livres partaient sur le même "Et si...": Et si c'était les noirs qui avaient colonisé l'Europe. Et si les Européens n'avaient pas été les colonisateurs de la planète. Et les livres de Malorie Blackman m'avaient énormément marqué. A 13 ans, je découvrais d'autres possibles. Ils m'avaient touché. Au début, peut-être, gênés. Puis vraiment touchés. J'en garde encore une trace au fond de moi. 
Et donc, j'avais sur Petite Soeur Blanche d'énormes attentes. 

Je dois aussi préciser que la lecture s'est faite en deux temps: la première partie, j'ai lu un chapitre par un chapitre, certains soirs. Pendant les vacances, j'ai fini le livre d'un coup. Et je ne l'ai pas apprécié de la même façon au deux moments. 



Résumé du dos de la 4ème de couverture:


Dans le futur, des Maîtres noirs règnent sur les deux continents, l'Afirik en plein essor et l'ancienne Europe, aujourd'hui dévastée par les épidémies. Des bateaux conduisent en Afirik, par dizaines de milliers, des esclaves blancs, ceux qu'on nomme les Cornes d'ivoire. Du lointain passé, la jeune Mari ne sait pas grand-chose. Esclave dans une plantation de Kassamansa, elle rêve d'en apprendre davantage sur le pays mythique de ses ancêtres. Leur langue s'est perdue et, de leurs traditions et croyances, il ne subsiste que quelques rites obscurs. Même si Mari partage la vie de ses frères dans le village blanc, elle fait figure de privilégiée. Compagne de jeu et souffre-douleur de la petite Lisha, elle est admise dans la somptueuse demeure de ses Maîtres noirs. Un drame va faire basculer sa vie...


Mon résumé: 

Mari est une jeune fille qui rêve d'aller au pays de ses ancêtres, Septentrion. Elle est une esclave, comme tous les Blancs, mais elle a de la chance: en effet, elle ne travaille pas aux champs mais dans la maison du maître. Sauf que ce statut, enviable par la dureté du travail, l'est moins pour sa réputation. En peu de temps, elle perd sa mère suite à un accident, doit servir durant un repas avec un grand ingénieur Penda, se voit confier un travail par le fils de son maître sous la menace... Commence alors l'aventure, son départ pour la liberté. Mais la route jusqu'à celle-ci est longue. 


Mon avis


Alors, j'ai peu aimé le début du livre, jusqu'à la deuxième rencontre de Mari avec l'ingénieur, à part la mission qui lui a été confié. J'avais vraiment du mal à rentrer dans l'histoire, mais c'est lié au fait que je l'ai lu en petits bouts. Je n'arrivais pas à m'attacher, à vraiment être absorbée par l'histoire. 
Puis, la suite, je l'ai trouvé plus intéressante. On voit une évolution, des personnages atypiques... 


Sur le sujet, j'avais préféré Entre Chien et Loup. Et j'avais du mal à mettre le livre dans une catégorie, à le cerner dans son ensemble. Pour Adolescent? Pour Adulte? Pour Jeunesse? Je me pose rarement cette question, jugeant qu'on peut lire les mêmes livres à 15 ans ou à 45 ans. Mais là, je ne savais pas à qui ce livre était destiné. Par certains aspects, je l'aurais dit vraiment jeunesse (renforcé sûrement par la couverture et le fait de l'avoir acheté dans la section jeunesse de la fête du livre, entre des romans qui correspondent à un âge déjà passé pour ma part), d'autres plus jeune adultes. Une impression étrange. 

Le livre est pas mal. Si je devais lui mettre une note, je mettrais entre 6 et 8 sur 10. Pas mal mais pas mirobolant. Je ne regrette pas mon achat, mais c'est un livre que j'aurais préféré emprunter à la bibliothèque, ne serais-ce que pour avoir l'autre couverture (et donc un autre à priori sur la "catégorie" du livre). 

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